Tél : 0549270128
Bar - Brasserie :
Depuis le 15 septembre 2006, Stéphane Ribrault a cédé l’établissement à un trio : Jérome Bonneau, Sébastien Champion, Sylvain Griffault. En Octobre 2015 Virginie Trif et Catherine Pelger les ont rejoint.
Lorsque Stéphane Ribrault l’a repris en juillet 2000, le Café du Boulevard était depuis trois générations dans la famille Barbot et somnolait un peu après des heures de gloire, à l’époque où le billard français avait ses passionnés et où le grand-père sortait tous les dimanches le piano mécanique pour faire danser les Mellois sous la verrière. Avant cela, nous n’avons pas trop d’information mais nous ne désespérons pas.
Pour redonner vie au lieu et l’ouvrir au spectacle, des travaux étaient indispensables : sécurité, éclairage, sanitaire, et le billard a laissé la place à un espace scénique. Mais si le Café du Boulevard se fait connaître depuis 16 ans comme lieu de rencontre entre un public de plus en plus large et des artistes souvent de grande renommée, il n’en demeure pas moins au quotidien le café du coin, ouvert 7 jours sur 7, de 8 ou 9 heures à parfois pas d’heure…
Le lieu est apprécié pour la qualité du petit noir torréfié artisanalement à Chef Boutonne, pour les légumes BIO de son propre jardin, pour sa cuisine 100% maison, mais aussi pour l’ambiance variant selon les moments de la journée… Ambiance, faite du mélange de clientèles – étudiants, voisins, touristes de passage, habitués – mais aussi du mélange de patronnes et de patrons qui ont leurs humeurs mais qui savent jouer avec talent, patience et constance, les potes, les assistantes sociales, les confidents, ou les conseillers…
Autour du bar, gravitent de nombreuses personnalités et structures (Les Arts en Boule, Le plancher des Valses, La Ronde des Jurons, La Bêta-Pi, Mastoc Production, …), chacune ayant son rôle, voire plusieurs, dans la vie de l’établissement, riche de ces coups de main et de cette solidarité. Le Café du Boulevard, qui n’a jamais changé de nom même si aucun boulevard n’est répertorié dans les environs, est ainsi devenu le Boulevard, lieu de vie et de spectacles à la mesure d’une bourgade rurale, ce qui n’était pas un mince défi.